Je ne vous cacherai pas que c’est la question la plus fréquente que je me fais poser depuis les débuts de notre OBNL La Transformerie. J’aimerais avoir la réponse parfaite à cette question. Cependant, il n’y a pas de recette miracle pour réduire celui-ci. Pour nourrir la motivation des gens à réduire leur gaspillage, l’outil que j’ai toujours trouvé le plus utile à partager, c’est l’autodiagnostic. Tadam ! Ce merveilleux outil flexible et accessible à tous.tes est un super point de départ pour trouver soi-même où on peut agir pour changer nos habitudes. Au fil des années, j’ai eu la chance de donner une multitude d’ateliers et c’est toujours de cet outil que les gens me reparlent. Une fois qu’on ouvre cette porte, on ne peut pas retourner en arrière.
Le pouvoir de changement des gestes est hyper motivant ! Par l’autodiagnostic, on gagne un état d’esprit. On devient plus sensible au mode de vie zéro gaspi. Il y a quelques années, c’est ce qui s’est passé pour moi. J’ai utilisé cet outil pour entreprendre une approche zéro déchet à la maison. Naturellement, par la suite, ceci s’est transposé dans ma vie professionnelle. Comment ? Quand il est venu de prendre des décisions ou poser des gestes dans mon travail, celles-ci ont été teintées par cette sensibilité et ont permis à mes gestes d’avoir un plus grand impact positif. Vous verrez, vous y prendrez goût. 😉
Dès le départ, pour moi, l’ingrédient-clé dans cette recette a été la transparence, d’être honnête avec moi-même, sans orgueil et sans ego. La prise de conscience de notre gaspillage et la quantité de celui-ci sont les grands premiers pas accomplis. Ce sont des éléments « déclics » capitaux ! Le fait de s’ouvrir, être vulnérable, c’est positif ! Souvent, ça va peut-être vous paraître bizarre, mais quand un(e) commerçant(e) me dit qu’il gaspille, je le félicite. Pourquoi ? Le fait de reconnaître la problématique permet de réellement travailler à la régler en entier. On a tout à gagner : on réduit notre empreinte environnementale, on jette moins d’argent à la poubelle et on est fier de moins gaspiller.
Ensuite, il faut juste faire attention pour ne pas se sentir seul.e dans sa démarche. Dans les débuts de mon mode de vie zéro gaspi, c’est ce qui m’est arrivé. Qu’est-ce qui m’a aidé à me sortir de ma solitude ? J’ai rejoint des groupes anti-gaspillage et zéro déchet pour pouvoir échanger avec d’autres personnes. Le partage m’a fait un très grand bien. Je me rappelle du premier événement zéro déchet auquel je suis allé à l’université McGill. C’était comme si je venais de trouver une nouvelle famille qui me comprenait. Quelle belle découverte ! C’est pour cette raison que nous avons créé la page Facebook Défi Zéro Gaspi. Je vous invite à le rejoindre.
Il vous reste juste à vous lancer. Je suis sûr que vous allez voir du plaisir. N’oubliez pas de vous laisser le droit de faire des erreurs, d’être indulgent.e avec vous-même.
Je suis content de vous compter parmi nous. Merci de votre engagement à réduire le gaspillage alimentaire. Bon premier défi !
Tous les détails du Défi Zéro Gaspi se retrouvent ici.
On se reparle le mois prochain.
-Guillaume, directeur général et co-initiateur de La Transformerie